Disons le tout de suite: nos zygomatiques avaient fortement réagit au premier volet des aventures du Teddy Bear le plus vulgaire de la planète.
Totalement déjanté, plus crade que les productions Apatow, Ted possédait un sens de la démesure antimorale absolument croustillant, poussé à l'extrême, geek en plein, et plutôt bien rythmé. De plus, mis à part un méchant foireux (Giovanni Ribisi, de retour dans cette suite), le long-métrage restait concentré sur la connivence politiquement incorrecte entre Mark Wahlberg et sa peluche (Seth MacFarlane). Il ne fallait pas chercher bien loin...
La suite garde les grandes lignes: la fumette (même Amanda Seyfried s'y colle ici), le caméo de Sam J. Jones (ex Flash Gordon), la poursuite - oui, bien geek donc! - au Comic Con... S'ajoute à cela un peu de philosophie faisant échos aux grands combats identitaires (droit des femmes, fin de la ségrégation raciale...) afin de pimenter un peu les choses.